Les FabLabs sont de petites structures à vocation pédagogique. Les projets menés dans ces lieux sont modestes mais préfigurent néanmoins un changement d’échelle pour atteindre des proportions industrielles : envergure des projets et fabrication sérielle. À long terme il s’agit donc de préparer l’avenir économique et industriel des territoires en formant ses habitants, en relocalisant les moyens de production, en globalisant les savoirs et en favorisant l’innovation, « ce qui est lourd est local, ce qui est léger est global » (Michel Bauwens - P2P Fundation).

Principes :

Imaginons un ensemble d'ateliers dans chaque quartier offrant des services variés aux habitants : alimentation, énergie, habitat, vêtements, meubles, jouets, transports, arts, jouer, cultiver, … (voir la notion de “peer production” ou travail collaboratif) … Les ateliers seraient reliés entre eux par une monnaie complémentaire pour valoriser les échanges et les projets. Nous pourrions aussi une plateforme Web (voir Plateforme LFO pour créer un réseau d'artisans, amateurs, curieux, artistes, retraités, enseignants, professionnels, avec échange de savoirs, de services, de matériel, de temps (voir la notion de coopérative intégrale). Pour apprendre, partager et documenter, il faut penser en terme de communauté de savoirs, une communauté apprenante autour de la programmation de formations, de projets participatifs, ou autres formes d'échanges. Le circuit court serait plébiscité avec une forte connaissance des acteurs agissant sur les cycles de vie des matériaux (extraction, transformation, transport, …).

Les ateliers pourraient offrir des espaces et un accompagnement :

Problèmes :