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Reso-nance numérique | Arts et cultures libres

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-====== Cultures libres ====== 
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-"Le point de départ de la **culture libre**, telle qu'on la connaît aujourd'hui, est la création du mouvement du logiciel libre et du projet GNU par Richard Stallman en septembre 1983. Une véritable communauté se crée autour du logiciel libre dans laquelle commence à se développer un ensemble de références culturelles. Au vu du succès du logiciel libre, les licences libres ont été appliquées à d'autres domaines, avec la création de l'encyclopédie Wikipédia en 2001, puis avec la naissance de l'art libre, et notamment de la musique libre avec la création du site musique-libre.org en 2004, puis Jamendo en 2005. En parallèle, une partie de la communauté du libre s'attache à défendre un internet libre, avec notamment la création du collectif La Quadrature du Net en 2008." (Wikipedia) 
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-====== Constat / urgences ====== 
-  * Résister à la mode (termes nouveaux pour effacer l'ancien), fascination, gadget, couches applicatives, vitesse, addiction, saturation, dématérisliation (monnaie, virtuel/réel, ...) 
-  * Capitalisme toxique (conditions de travail, organisation scientifique du travail, division internationale du travail, externalités négatives, dépossession, intrusions vie privée (données, déchêts, télétravail), marchandisation du vivant, de la nature (rivère, eau de pluie, plantes) 
-  * Ouvrir, Créer, partage 
-  * Reprendre le contrôle ? Ces algorithmes qui nous gouvernent (hyper trading, drone, robot autonome, portes automatiques (violence)) 
-  * ? Rapport avec la mécanisation du monde, séparation/lien, technoscience ou réappropriation, économie d'échelle, circuits courts 
-  * http://www.framablog.org/index.php/post/2013/11/21/framasoft-campagne-soutien-2013 
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-**Le capitalisme autodestructeur** 
-L'association Ars Industrialis fait l'analyse d'un système économique, social et politique invivable à long terme : le capitalisme dans sa forme autodestructrice. Le comportement pulsionnel des consommateurs et des spéculateurs, à la vision court-termiste, les dérives du marketing, la perte du sens de la vie concomitante à la dévaluation de la valeur esprit sont autant de signes de cette auto-destruction. Ars Industrialis fait également état du processus de prolétarisation des individus, au sens où ceux-ci perdent le savoir qui étaient le leur, "inutile" du point de vue de la productivité économique, au profit de la professionnalisation3. Ce terme hérité de Hegel et Marx est ici utilisé non seulement pour désigner l'ouvrier qui a perdu son savoir-faire mais également l'ensemble des travailleurs ayant abandonné « la vie de l’esprit en tant qu’instance critique, c'est-à-dire rationnelle, capable de ... s’auto-critiquer ». Ce phénomène est illustré par la déclaration d'Alan Greenspan, président la banque centrale des États-Unis où il reconnait qu'« il n’avait aucun savoir théorique du fonctionnement financier qu’il était censé administrer » 
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-**Construire une économie de la contribution** ("économie contributive") 
-Fort de ce constat, l'association travaille à imaginer les bases d'un système plus viable sans pour autant abandonner le capitalisme, faute d'alternative crédible : une économie de la contribution, favorisant l'émergence d'externalités positives et dont la meilleure illustration est le développement de l'open source et la "transformation comportementale"5 dont il est le fruit. La technologie numérique permet ainsi l'émergence d'une nouvelle économie où consommateurs et producteurs sont remplacés par des contributeurs développant et partageant des savoirs, pour former un "milieu associé" suivant le concept de Gilbert Simondon. Ce fonctionnement en rupture avec l'économie de marché classique, ce partage, « reconstitue des processus de sublimation, et qui reconstruit en cela une économie productrice de désir, d’engagement et de responsabilités individuelles et collectives socialement articulées selon de nouvelles formes de sociabilités, ouvre un espace de lutte contre la dépendance, la désublimation, le dégoût de soi et des autres, et plus généralement, contre l’intoxication spéculative et l’addiction. » (Ars industrialis, Manifeste d'Ars Industrialis 2010) 
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-======  Pourquoi ? ====== 
-     * "Le Logiciel Libre n'est pas une nouvelle technologie. C'est un mode de production et de distribution du logiciel, c'est-à-dire un ensemble de pratiques" (APRIL) 
-     * "À quoi bon un projet techniquement passionnant s’il ne peut bénéficier à la communauté ?" R. Stallman 
-     * "L'idée que le système social du logiciel privateur – le système qui vous interdit de partager ou d'échanger le logiciel – est antisocial, contraire à l'éthique, et qu'il est tout simplement mauvais, surprendra peut-être certains lecteurs. Mais comment qualifier autrement un système fondé sur la division et l'isolement des utilisateurs ?" (Richard Stallman) 
-     * Linus Torvalds : “I think the real issue about adoption of open source is that nobody can really ever “design” a complex system. That’s simply not how things work: people aren’t that smart - nobody is. And what open source allows is to not actually “design” things, but let them evolve, through lots of different pressures in the market, and having the end result just continually improve." ([[http://www.openp2pdesign.org/blog/archives/43]]) 
-[[http://p2pfoundation.net/Category:Design#Citations|     * Citations : ]] 
-     * «Le livre, comme livre, appartient à l’auteur, mais comme pensée, il appartient—le mot n’est pas trop vaste—au genre humain. Toutes les intelligences y ont droit. Si l’un des deux droits, le droit de l’écrivain et le droit de l’esprit humain, devait être sacrifié, ce serait, certes, le droit de l’écrivain, car l’intérêt public est notre préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous.» (Victor Hugo, Discours d’ouverture du Congrès littéraire international de 1878, 1878) 
-     * «Les marchés, la démocratie, la science, la liberté d'expression et l'art dépendent bien plus des œuvres et productions constituant le domaine public librement accessible que des productions informationnelles couvertes par des droits de propriété intellectuelle. Le domaine public n'est pas un résidu qui se déposerait lorsque tout ce qui a de la valeur aurait été saisi par les lois sur la propriété intellectuelle. Le domaine public est la carrière dont nous extrayons les pierres avec lesquelles nous bâtissons notre culture. En fait, il constitue la majorité de notre culture. (James Boyle, The Public Domain, p.40f, 2008). 
-     * "En utilisant les logiciels libres, non seulement on effectue des économies spectaculaires pour le matériel, non seulement on se libère des logiques que tentent d’imposer les grandes multinationales de l’informatique, mais, en plus, on se met en relation avec l’un des foyers les plus vivants de la société qui est en train de se créer, celle de l’intelligence distribuée. Cette intelligence distribuée a déjà donné quelques résultats spectaculaires. La recherche scientifique en est l’exemple historique le plus éclatant, mais, plus près de nous, Internet, Linux, la Toile témoignent aussi de la validité du concept. Cette intelligence distribuée, en fait, ne fait que commencer à faire sentir ses effets et ils vont être majeurs. De grandes surprises attendent les instances politiques et commerciales qui ne vont pas bien en saisir les enjeux. Le maillage massif, sur des modes originaux, de centaines et de milliers d’esprits va conduire à de nouvelles formes de territoires, d’identités et donc de réalisations." (octobre 1998, Jean-Claude Guédon, professeur au département de littérature comparée de l’Université de Montréal, fait paraître dans le magazine Québec Science un article intitulé "Comment informatiser intelligemment les écoles" à l’attention de Madame Marois, alors Ministre de l’Éducation du Québec.) 
-     * exemple brevet imprimante 3D (makerbot) 
-     * Pour James Carlson, si « les hacker et les makerspaces sont les écoles du futur », c’est justement en raison de leur aspect intergénérationnel, entre autres : « des gens de tous âges s’instruisant ensemble sur des sujets qui les passionnent, et partageant leurs expériences et leurs erreurs. » ([[http://owni.fr/2011/08/26/hackons-lecole/|owni]]) 
-     * "À tous les stades de la technique, le travail représente une collaboration d'innombrables ouvriers, utilisant eux-mêmes un héritage technologique large et ramifié. L'inventeur le plus ingénieux, le savant isolé le plus brillant, le dessinateur le plus habile ne contribuent qu'en partie au résultat final". (Lewis Mumford, Technique et Civilisation, 1936) 
-     * « Governments of the Industrial World, you weary giants of flesh and steel, I come from Cyberspace, the new home of Mind. On behalf of the future, I ask you of the past to leave us alone. You are not welcome among us. You have no sovereignty where we gather. » John Perry Barlow, A Declaration of the Independence of Cyberspace 
  
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