Economie et social
Se loger a un coût important. Depuis plus de 30ans les prix des logements augmentent, les propriétaires s'enrichissent et les locataires se paupérisent. En ville la situation est si tendue que depuis dix ans il est courant de voir des sans-abris logés dans des tentes et bidonvilles, malgré qu'ils aient un travail.
Les révoltes face à la diminution de pouvoir d'achat, montre un réel problème, entre une société avide de consommation et des enjeux écologiques qui demandent un changement des comportements.
De plus en plus de jeunes, précaire, ayant du mal à se loger, quittent les villes pour essayer de créer un nouvel habitat en campagne.
- Comment concilier ces nouveaux habitats avec une écologie qui préserve la faune et la flore ?
- Aussi comment réimaginer la campagne avec du lien social, des services publics, et une mutualisation des outils. ?
- Comment éviter les transports polluants entre les centres urbains, vecteurs d'économie et les lieux d'habitation ?
Taux de chômage en France depuis 1975
Taux de logement vacant
Il y a de plus en plus de logements vacants en France… Ce phénomène est certainement du à une part croissante d'enrichissement de propriétaires qui conservent des logements vacants et ne préférant pas les louer à un prix accessible pour les plus pauvres.
Les résidences secondaires se multiplient, pendant que le nombre de sans-abris augmente.
Les aides pour les propriétaires
Pour la transition énergétique de nombreuses aides sont disponible pour les propriétaires.
- Isolation des combles à 1 euro
- Aides à l'équipement en panneaux solaires
- Achat de véhicules électriques avec reprise.
Ces aides favorisent les gens qui sont déjà propriétaires … Ceux qui ne sont pas propriétaires n'ont pas accès à ces aides. Pourtant, acquérir un logement, est aujourd’hui très compliqué pour un jeune qui n'a pas bénéficié d’un héritage.
Rapport sur l'état du mal-logement
https://www.fondation-abbe-pierre.fr/documents/pdf/reml2020_rapport_complet_web.pdf - Fondation Abbé Pierre
Conclusion politique
Les politiques favorisent les propriétaires, les classes moyennes et supérieures se détachent donc de plus en plus des classes pauvres. L’écart devient de plus en plus insoutenable, et les tensions s'accentuent.(ex : Gilets Jaunes)
Au XXe siècle après les guerres, la prospérité économique était la solution contre les famines et pour la paix. Pour faire baisser les prix, produire beaucoup industriellement en utilisant les énergies fossiles était le dogme.
AU XXIe siècle, une part croissante de la population juge qu'il y a une surpopulation humaine (néo-malthusianisme) qui envisage avec dystopie l'avenir. Dur de faire renoncer au progrès certains pays, dur d'imaginer des restrictions natalistes. L'ONU avec ses COP essaie de mettre en garde et tisser une solidarité écologique internationale au long terme, qui néanmoins n'a peu de poids face aux intérêts économiques des lobbys industriel à la vision courte.
Le paradigme de société de consommation touche à sa fin, et de plus en plus de citoyens souhaitent une réorientation morale, sociale et économique pour préserver la planète, une société plus juste et soudée économiquement.
Il faut éduquer les nouvelles générations à une sobriété économique, à des priorités écologiques et à plus d'égalités sociales. La croissance économique du XXe siècle qui a apporté des bénéfices à une certaine époque, est devenu nuisible pour l' homme et son écosystème.
En campagne
- Eviter de construire des nouveau pavillons qui prennent de l'espace sur la nature et sur les surface cultivables.
- Privilégier une éco-restauration des bourgs
- Réduire les prix des loyers et faire bénéficier au plus pauvres les logements vacants
- Mutualiser les moyens de transport et la production d'énergie
- Reconstruire des activités économiques locales à faible impact écologique
- Favoriser une agriculture biologique et raisonnée, ainsi que les circuits courts