L’Autre Vallée

Une exposition de Sophie Abraham et d’Anthony Pillette à la Maison de la Photographie Vivian Maier – Pisançon (05).

Durant la résidence photographique « Artiste en Territoire », nous avons exploré les montagnes et vallées du Champsaur Valgaudemar en photographiant paysages et habitants. Notre objectif était d’imaginer des scénarios d’anticipation et des univers surréalistes, inspirés par la région.

Les différentes séries de l’exposition explorent différentes thématiques telles que le changement climatique, la résilience de la nature, les ressources naturelles et la production d’énergie, le pastoralisme, le tourisme et ses infrastructures…

L’exposition présente une variété d’images et de tirages, illustrant l’évolution de la photographie et de la production d’images, de procédés anciens de tirage comme le cyanotype aux technologies modernes. Pour jouer avec la perception du temps et créer des aller-retour entre passé, présent et futur, une grande partie de ces œuvres a été créée à partir de montages numériques, combinant photographies réelles et éléments imaginaires générés ou modifiés par IA.

 

Certaines images ont été tirées en cyanotype sur papier et sur tissu. Le cyanotype est une technique de photographie par contact aux tons bleus, qui remonte aux débuts de la photographie argentique (1842).

 

Visite rapide de l’exposition en vidéo (conseil : ajuster la qualité en HD) :


Des médiateurs virtuels et créations sonores sont à la disposition des visiteurs avec des Qr codes dispersés dans l’espace d’exposition (7 au total).

Vous pouvez également les retrouver sur cette page : reso-nance.org/autrevallee

Remerciements : 

Frédérique Ferrarro, Coline Mazet, Charlyne Allemand, Benjamin Allec, Yves Desbuquois, Reso-nance numérique, La Communauté de communes Champsaur Valgaudemar, Marie Hugues, Céline Bottié, Amélie Lhermenier, Françoise Roustang, Lucie Roy, Olivier Sola, L’association Vivian Maier, le club photo et le club vidéo de Planète Champsaur Valgo, le Satellite, Residence Te Ataata et l’equipe culturelle de l’ambassade de France en Nouvelle Zélande, Les Beaux Arts de Marseille, les élèves de 6ème du collège Vivian Maier, l’école primaire de Pont-du-Fossé, l’Espace confluence, l’Office de Tourisme Intercommunal, Le Parc National des Ecrins…

Cabinet de curiosité

Exposition au Cabinet de curiosité contemporain

Artothèque du Pôle culturel Chabran, Draguignan
Du 6 au 22 juin 2024
La série proposée par Sophie Abraham au Cabinet de curiosité explore les enjeux de l’habitat et de la construction, et notamment de la cabane et l’écoconstruction, résiliente, polymorphe, qui inspire des réflexions sur les modes de vie futurs.
Elle comprend des tirages cyanotypes sur tissu et papier, maquettes d’architecture (cabane, tente) issues de la série « Cabanes du futur » ainsi que des photographies sur matériaux de constructions et cyanotypes sur verre représentant des outils de constructions.
Ces dernières créations ont en effet été réalisés pour dialoguer avec certains outils et photographies du Musée des Arts et traditions populaires de Draguignan, sélectionnés par l’artiste. On y trouve des tommettes, carreaux de céramiques, marteaux, plomb de maçon ou encore des photographies de ruines locales.

Elle a cherché également à relier ces deux temporalités en explorant des aspects de la vie rurale du siècle dernier (méthodes de construction, modes de vie) tout en adoptant une approche plus durable des technologies (low tech,…) pour imaginer une sorte de monde parallèle
Les carreaux et tomettes  du musée participent à la scénographie de l’ensemble, les formes géométriques et matériaux bruts entrant en écho avec les créations de l’artiste.


Des outils de constructions du siècle dernier et leur représentation en cyanotype sur verre :


Autres vues de l’exposition :
cyanotypes sur tissu, maquettes, cordeaux …

Urbanités ?

Résidence artistique et culturelle de l’Institut français du Maroc 

Un mois à Tanger

Tanger a connu une transformation forte de son environnement urbain, principalement due au développement économique et à la spéculation immobilière. Au milieu de ces changements, les plantes sauvages poussent vaillamment dans les interstices de la ville. Anthony Pillette et Sophie Abraham s’y sont intéressés, les voyant comme des sortes de symboles de la résistance face à l’anthropisation de l’espace.

Aussi, dans un objectif à la fois de représenter et comprendre ces transformations tout en valorisant le patrimoine architectural local et sa flore, les artistes ont photographié quartiers anciens et nouveaux projets urbains, cherchant à saisir les différentes dimensions de cette évolution.

A partir de photographies ils ont créé des « remix » en assemblant des formes issues de divers clichés pour concevoir des architectures imaginaires, tirées grâce à des procédés alternatifs anciens de photographie : cyanotype, van dyke et anthotype.

Aussi, une partie de ces images a été soumise à leurs outils « intelligents » générateurs d’images et de vidéos pour créer des réalités alternatives de Tanger en 2024.

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Artefacts from a future past

EXPOSITION -Te Wai Ngutu Kākā Gallery

 Du 10 au 16 septembre- Auckland CBD – Aotearoa Nouvelle-Zélande

Dans le cadre de la résidence Te Ataata organisée par l’Université AUT à Auckland et l’Ambassade de France de Nouvelle-Zélande.

En associant l’intelligence artificielle à des techniques d’images ayant une histoire plus ancienne – comme la photographie, les cyanotypes et les projecteurs, Anthony Pillette et Sophie Abraham ont posé un regard critique sur les espoirs envisagés par les nouvelles technologies.

L’exposition présentée dans la galerie du centre-ville d’Auckland montre une cinquantaine de travaux réalisés durant les 2 mois de résidence.
Ces œuvres artistiques explorent un monde parallèle proche du notre, ainsi que ses architectures, révélant comment elles affrontent les défis du changement climatique, la raréfaction des ressources naturelles et la gentrification, ainsi que la dualité entre tradition/protectionnisme et modernité, particulièrement au sein des communautés indigènes, faisant face au capitalisme.

Associé à des textes générés en partie par des  » Intelligences artificielles » chaque série explore un de ces différents thèmes.

Une bande son a également été produite, entremêlant des sons enregistrés dans la ville et dans la forêt, des oiseaux réels ainsi que des sons d’oiseaux synthétiques générés, illustrant un futur dans lequel la frontière entre réel et virtuel s’aminci de jour en jour.

Les travaux seront présentés dans d’autres institutions en Nouvelle-Zélande ces prochains mois.

 

Traces du futur

Nous avons été sélectionnés pour participer à la 28ème édition du festival « Parcours de l’art« , intitulé cette année TRACES DU DU FUTUR.

Ce festival présente, dans différents lieux historiques de la ville, de la peinture, sculpture, vidéo, photographie et installations ainsi que des performances d’artistes venu.e.s de Corée du Sud,d’Italie et de toute la France. Les œuvres nous questionnent poétiquement sur les frottements entre les mondes réels et virtuels qui irriguent nos vies contemporaines et sur les traces laissées par notre présence au monde.

L’occasion pour nous de présenter différentes pièces issues du projet « Cabanes du futur » :

– 3 cyanotypes « Cabanes modulaires », le cyanotype ‘Stats », les tirages cyanotypes sur tissu « Domus », l’installation « Tienda » ainsi que le court-métrage « Cabanisation ».

Voici des images de quelques unes de ces pièces :

 

Ces pièces sont exposées jusqu’au 23 octobre 2022 au Cloître Saint-Louis. Les différents lieux d’exposition du festival sont :

CLOÎTRE SAINT LOUIS – 20, rue du Portail Boquier – 84000 Avignon
ÉGLISE DES CÉLESTINS – Place des Corps Saints – 84000 Avignon
CHAPELLE DES CORDELIERS – 3, rue des Teinturiers – 84000 Avignon
MAISON JEAN VILAR : 8 Rue de Mons – 84000 Avignon

Ces travaux ont aussi été sélectionnés pour être exposés au Salon d’art contemporain « Hybrid’art » à port de Bouc, avec le Centre d’art Fernand Léger, en avril-mai 2022