Résidence photo – Vivian Maier

Résidence territoire artiste-auteur photographe – CC Champsaur-Valgaudemar (Hautes-Alpes), en partenariat avec la DRAC et l’association Vivian Maier

Le projet proposé pour la résidence se concentre sur la capture de portraits d’êtres vivants rencontrés dans la montagne du Champsaur, modifiés par une Intelligence Artificielle et
tirés en cyanotype.
L’objectif est de relever les différents usages de ces lieux tout en utilisant des techniques racontant l’évolution de l’histoire de la photographie, nous transportant dans une altérité futuriste, un déplacement du réel hors de ses frontières, pour questionner notre rapport à l’autre.

Pendant cette résidence je cherche à explorer la relation entre la nature, l’Homme et les technologies tout mettant en lumière les pressions environnementales et sociales telles que le dérèglement climatique, le surtourisme, l’artificialisation des sols …

Aussi, l’intégration de portraits humains et non humains vise à susciter une réflexion sur notre rapport à l’autre et à la nature.

L’usage de l’Intelligence Artificielle pour modifier les portraits offre une nouvelle perspective sur la perception de la montagne et soulève des questions éthiques sur les implications sociales et morales des technologies. En utilisant la technique ancienne du cyanotype, le projet offre une esthétique singulière et explore différentes époques de la photographie, cherchant à susciter une réflexion approfondie sur notre relation avec la nature et à rendre hommage à l’approche artistique novatrice de Vivian Maier.

 

Une partie de ce projet est axée sur la transmission et la création collective :  des ateliers ont permis ainsi aux participants d’explorer des techniques photographiques, mêlant le numérique et l’ancien, pour concevoir des portraits des habitants de la montagne. Ils ont réalisé des portraits d’eux-mêmes et de leur environnement,  qu’ils ont assemblé ave  des éléments imaginaires. Ils nt aussi essayé de les transformer avec l’Intelligence Artificielle pour créer des compositions futuristes. Nous avons également réalisé des tirages cyanotypes sur verre, des virages aux tanins de plante, lichens et terre locale.

 

+ ateliers Collège Vivian Maier, saint-Bonnet en Champsaur, classe de 6ème, avec Céline Bottié
atelier cyanotype, anthotype et sténopé

Artefacts from a future past

EXPOSITION -Te Wai Ngutu Kākā Gallery

 Du 10 au 16 septembre- Auckland CBD – Aotearoa Nouvelle-Zélande

Dans le cadre de la résidence Te Ataata organisée par l’Université AUT à Auckland et l’Ambassade de France de Nouvelle-Zélande.

En associant l’intelligence artificielle à des techniques d’images ayant une histoire plus ancienne – comme la photographie, les cyanotypes et les projecteurs, Anthony Pillette et Sophie Abraham ont posé un regard critique sur les espoirs envisagés par les nouvelles technologies.

L’exposition présentée dans la galerie du centre-ville d’Auckland montre une cinquantaine de travaux réalisés durant les 2 mois de résidence.
Ces œuvres artistiques explorent un monde parallèle proche du notre, ainsi que ses architectures, révélant comment elles affrontent les défis du changement climatique, la raréfaction des ressources naturelles et la gentrification, ainsi que la dualité entre tradition/protectionnisme et modernité, particulièrement au sein des communautés indigènes, faisant face au capitalisme.

Associé à des textes générés en partie par des  » Intelligences artificielles » chaque série explore un de ces différents thèmes.

Une bande son a également été produite, entremêlant des sons enregistrés dans la ville et dans la forêt, des oiseaux réels ainsi que des sons d’oiseaux synthétiques générés, illustrant un futur dans lequel la frontière entre réel et virtuel s’aminci de jour en jour.

Les travaux seront présentés dans d’autres institutions en Nouvelle-Zélande ces prochains mois.

 

Charter for AI use in art school

Te Ataata

RESIDENCE TE ATAATA

Juillet à septembre 2023 – AUT & Ambassade de France en Nouvelle-Zélande

 

Durant la résidence TE ATAATA à Auckland en Nouvelle-Zélande, Anthony Pillette et Sophie Abraham ont développé leur pratique artistique combinant Intelligence Artificielle et techniques d’impression, pour explorer les biais des nouvelles technologies, et détourner les stéréotypes de ces représentations. Une exposition « Artefacts from a future past » a eu lieu à Auckland, et sera aussi diffusé dans d’autres villes.

 Anthony a également utilisé le « Spectral Synth Scanner », un appareil créé par le collectif Reso-nance, qui génère de la musique à partir d’images.

Quelques mots d’Anthony et Sophie à propos de leur travail : 

 

« En fusionnant les techniques photographiques traditionnelles et la génération d’images de pointe par apprentissage profond, nous essayons de produire un art qui incarne l’intersection de plusieurs mondes – passé et présent, naturel et artificiel, local et mondial »

 

« Alors que nous relevons les défis de l’ère de l’IA, de la crise climatique et de la décolonisation, nos tirages cyanotypes et autres artefacts ouvrent une fenêtre sur un monde où diverses esthétiques et représentations peuvent coexister et s’inspirer mutuellement »

 

Le programme annuel de résidence Te Ataata est une initiative conjointe de l’Ecole d’Art et de design ainsi que de l’Ecole des Futurs Environnements (Auckland University of Technology), de l’Ambassade de France en Nouvelle-Zélande, avec le soutien de l’Institut Français.

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Spectral Synth Scanner

Spectral synth Scanner est une interface tangible pour créer de la musique et des visuels.

Composé d’un scanner manuel, celui ci produit un flux UDP avec les milliers de valeurs capté par le CIS (contact image sensor) envoyé à grande vitesse (1000hz).

Coté software nous avons dévellopé plusieurs piste applicative,  Pure Data par exemple nous permet de créer centaines d’oscillateurs pour travailler en synthese additive, tout en permettant d’utiliser aussi les valeurs pour declencher des notes MIDI via ds VST i ou bien d’utiliser les valeurs pour faire des visuels via Gem. Cette approche permet des performances audiovisuelles immersives, offrant une expérience musicale et visuelle. Celui ci permet créer des sons  en utilisant le mouvement et les couleurs capturés par le scanner.

Il peut être intégré dans de nombreuses productions artistiques, de la musique expérimentale à de la musique plus classique car il peut être réglé dans des gammes bien définies (majeur, mineure, harmonique, blues…)


Inspiré du synthétiseur ANS d’Evgeny Murzin, et détournant l’usage des scanners de bureau, cet instrument permet de produire un son à partir du dessin artificiel d’une onde sonore, tout en offrant la représentation graphique du son.

Ce synthé repose sur la théorie selon laquelle tous les sons complexes sont une somme d’ondes « pures ». Un nombre illimité d’oscillateurs pourraient reproduire tous les sons existants…

 

 

Documents sur le projet :

Résidences 2023

Nous avons été sélectionné pour plusieurs résidences cette année :

  • Résidence Photographie, Champsaur – Valgaudemar , dispositif  Rouvrir le Monde, printemps et automne 2023 .
  • Te Ataata, Auckland -Nouvelle Zélande Auckland University of Technology & Embassy of France in New Zealand, été 2023.
  • Institut Français du Maroc– Tanger, décembre 2023 – janvier 2024

Ces résidences nous permettront d’avancer sur nos recherches autour des Intelligences Artificielles et représentations via des mediums photographiques anciens ainsi que sur d’autres projets.

Ex Machina

Dans le cadre de l’exposition EX MACHINA: l’Homme, la machine et les robots organisée par les Archives Départementales des Bouches-du-Rhône, Reso-nance numérique a  proposé une série d’ateliers autour de la création de robots-humanoïdes tirés en cyanotype.

Après un petit aperçu de l’histoire de la photographie, du principe de photosensibilité et de la technique du cyanotype, les élèves ont commencé par piocher dans la centaine de détails, comprenant à la fois des éléments extraits de documents provenant des Archives (gravures du XIXe siècle, XXe siècle principalement) représentant des machines, ainsi que des images futuristes humanoïdes générées entre autre à l’aide d’un logiciel d’Intelligence artificielle.

Ils ont pu assembler ces éléments pour donner vie à leur « robot du futur », être hybride entre l’humain, le robot et la machine.
Leurs compositions ont été exposées au soleil, le papier est alors devenu vert-de-gris et en le rinçant à l’eau froide sont apparus sur le fond bleu des êtres étranges qu’ils ont nommés Flora, KDL 300 , Aroplant ou Déméter. Les participants ont également rédigé une notice sur les fonctions et l’utilisation de leurs robots.
A partir du mois de mai aura lieu l’exposition « Ex Machina » dans laquelle une sélection de leurs cyanotypes aura pris place au côté des documents et œuvres d’art présentés.

Traces du futur

Nous avons été sélectionnés pour participer à la 28ème édition du festival « Parcours de l’art« , intitulé cette année TRACES DU DU FUTUR.

Ce festival présente, dans différents lieux historiques de la ville, de la peinture, sculpture, vidéo, photographie et installations ainsi que des performances d’artistes venu.e.s de Corée du Sud,d’Italie et de toute la France. Les œuvres nous questionnent poétiquement sur les frottements entre les mondes réels et virtuels qui irriguent nos vies contemporaines et sur les traces laissées par notre présence au monde.

L’occasion pour nous de présenter différentes pièces issues du projet « Cabanes du futur » :

– 3 cyanotypes « Cabanes modulaires », le cyanotype ‘Stats », les tirages cyanotypes sur tissu « Domus », l’installation « Tienda » ainsi que le court-métrage « Cabanisation ».

Voici des images de quelques unes de ces pièces :

 

Ces pièces sont exposées jusqu’au 23 octobre 2022 au Cloître Saint-Louis. Les différents lieux d’exposition du festival sont :

CLOÎTRE SAINT LOUIS – 20, rue du Portail Boquier – 84000 Avignon
ÉGLISE DES CÉLESTINS – Place des Corps Saints – 84000 Avignon
CHAPELLE DES CORDELIERS – 3, rue des Teinturiers – 84000 Avignon
MAISON JEAN VILAR : 8 Rue de Mons – 84000 Avignon

Ces travaux ont aussi été sélectionnés pour être exposés au Salon d’art contemporain « Hybrid’art » à port de Bouc, avec le Centre d’art Fernand Léger, en avril-mai 2022

Résidence Transat, la Réunion

Résidence Transat

 Dans la continuité de notre résidence « Création en cours » 2020-2021, nous avons été sélectionnés pour participer à « Transat, le festival d’été des résidences d’artistes » organisé par les Ateliers Médicis, avec le projet « Cabanes insulaires« . Nous sommes donc partis un mois en résidence à l’île de la Réunion, en partenariat avec l’association socio-culturelle OU GUIGN’ de La Saline les Bains, l’occasion pour nous de poursuivre notre réflexion en milieu insulaire et les partager lors d’ateliers de création, avec des enfants de la Saline les Bains et Saint-Paul.

Résidence Transat
Restitution des ateliers avec Ou Guign’ à la Saline les Bains

La Réunion comme terrain d’expérimentation permet d’imaginer une île monde, tout en réfléchissant aux notions d’habitat et d’autonomie. Nous avons essayé de questionner la fausse opposition nature/culture et comment restaurer un équilibre entre l’humain avide de progrès et de confort avec les problématiques écologiques liées aux pollutions générées par celui-ci.

Pour cela nous avons crée une carte interactive représentant un archipel fictif, constitué de cabanes flottantes, atoll-refuges et autres îlots fantastiques du futur. Ces graphismes tirés en cyanotypes sont constitués par l’assemblage de fragments de photographies de cases créoles et d’éléments imaginaires. .

Transat
La carte interactive, La Saline les Bains, OU GUIGN’

Nous nous sommes inspirés également de références fictionnelles ainsi que des spécificités architecturales et environnementales locales réelles pour imaginer ces territoires “du futur”, en envisageant et expérimentant de nouvelles pratiques comme la combinatoire, l’assemblage, l’hybridation.

En effet l’hybridation peut être une hybridation graphique, mais elle peut se comprendre aussi en relation à d’autres notions liées intrinsèquement à la nature et au champ du vivant, telles que l’architecture des milieux naturels, la diversité des espèces.

En s’intéressant aux facultés adaptatives des êtres vivants, nous avons imaginé, avec l’aide des enfants, ces territoires insulaires peuplés de créatures hybrides du futur, entre l’être humain, l’animal amphibie et le végétal. Mieux adaptés à la montée des eaux et au réchauffement climatique, leurs habitats sont à leur image.

D’autres axes de création sont mis en place, utilisant les plantes (anthotype) l’observation des animaux, les relations qu’ils entretiennent avec leur milieu. Un nid, une fourmilière, un essaim, ces constructions sont aussi une source d’inspiration pour envisager des utopies d’habitation.

Résidence Transat
Les cabanes insulaires

Des extraits audios à propos de l’habitat, insularité et changement climatique sont liés aux créations graphiques par de l’encre conductive. Ces extraits sont issus d’échanges avec des maraîchers, pépiniéristes, ainsi que d’histoires inventées par les enfants.

Résidence Transat - interview
Enregistrement des micro-fictions écoutables sur la carte

 

La cabane du bricoleur, tirage cyanotype sur tissu

Cabanes du futur

Comment habiter autrement ?

En se posant cette question se pose également celle de notre mode de vie et notre empreinte sur le paysage. En effet, la question de l’habitat est étroitement liée aux problématiques sociales et environnementales actuelles.

Nous avons entamé un travail photographique autour des cabanes. La cabane est une habitation flexible, polymorphe, se jouant des règles qui régissent l’architecture. En cela, elle représente un chantier idéal, à l’échelle des enfants, pour proposer de nouveaux imaginaires et de nouvelles formes d’habitat via l’appréhension des notions d’écologie et d’autonomie, ainsi que des outils y participant (cuiseurs et chauffe eau solaires, par exemple).

Notre projet « Cabanes du futur » à été sélectionné pour participer au programme 2020/2021 « Création en cours » des Ateliers Médicis

Le but de ce programme est de partager notre recherche artistique et notre création auprès d’enfants de milieu rural. C’est donc à Briançonnet, au milieu des montagnes des Alpes maritimes (les Préalpes d’Azur plus précisément), que nous sommes en résidence une dizaine de jours par mois, afin de mettre en place des ateliers de transmission auprès des enfants de l’école primaire de ce village.

Au cours de ces ateliers donc, ces enfants sont invités à développer des formes de représentation graphiques modulaires de ces outils, et à créer des installations sculpturales autour de la cabane. Ces constructions de cabanes et de pensées seront retranscrites dans un film.

Pour suivre les actualités liées à ce projet, se diriger vers le wiki dédié.