Déviation d’une guitare adapté BrutPop – Prototype 2020
La corde est attirée et repoussé par un électro-aimant faisant vibrer la corde à une certaine harmonique.
Le son est entretenu comme un bourdon, et l’utilisateur peut faire varier le volume, le timbre et hauteur de la corde par différents jeux.
Le microphone est optique, traduisant les oscillations lumineuse de la corde en fréquence sonores et utilisé pour alimenté l’électroaimant.
Et la lumière fut… Fiat lux est un synthétiseur musical transportant le son dans la lumière…
3 cartes électroniques programmées en synthétiseurs envoient du signal audio (électrique) dans des leds.
La lumière oscille à la vitesse du son (les oscillations sont trop rapides pour que l’on entende distinctement les notes, mais néanmoins perceptibles).
Celles-ci sont manipulables et orientables, font face à des panneaux solaires qui captent les lumières émises.
Ces panneaux solaires ont des sorties jack, permettant de se brancher à un ampli audio.
Pendulux est composé de boîtiers lumineux installés sur un portique tel un pendule, qui créent des sons lorsqu’ils passent au-dessus de panneaux solaires au sol. Ce mouvement peut être autonome et aléatoire ou bien maîtrisé s’il est mis en mouvement.
Techniquement, les sons sont générés par des cartes arduino (synthese FM via librairie Mozzi ) qui transmettent les oscillations électriques en lumière ensuite captées par des panneaux solaire reliés à un ampli et enceinte.
Il s’agit aussi d’un clin d’œil à l’installation Pendulum_Music de Steve Reich.
Cisynth est un synthé multimédia crée à partir du capteur lumineux d’un scanner.
Inspiré du synthétiseur ANS d’Evgeny Murzin, et détournant l’usage des scanners à plat de bureau, cet instrument permet de produire un son à partir du dessin artificiel d’une onde sonore, tout en offrant la représentation graphique du son.
Ce synthé repose sur la théorie selon laquelle tous les sons complexes sont une somme d’ondes pures. Un nombre limité d’oscillateur pourraient reproduire tous les sons existants…
Notre acolyte Jérôme Abel expose en ce moment a Angers à la Bibliotheque Universitaire quelques nouvelles pièces.
En trente-six jours de résidence, Jérôme a exploré, dessiné, projeté, expérimenté, construit… L’exposition d’aujourd’hui est le résultat de ce travail intense de recherche et de création, il a abouti à la construction de quatre nouvelles pièces majeures : Sturm, Post carbon Framework, Commitcraty, Château carbone et pour s’adapter au lieu il a revisité Chimères orchestra. Deux sujets sont ici abordés : les machines-animales ou notre rapport aux espèces, et l’écologie, avec toutes les projections et les angoisses qu’elle peut susciter.
Le rapport au temps est crucial dans cette exposition, à tout niveau. La frise temporelle Commitcraty nous renvoie aux multiples scénarios du futur, suggérés par un plan de masse de la BU distordu par algorithme, selon six programmes ou chemins distincts. Qui peut prédire avec réalité l’avenir ? Les scientifiques en ont-ils le pouvoir ? A l’échelle individuelle peut-on changer l’ordre des choses ?
La Ligne Claire est une installation vidéo interactive traitant de la migration et de notre rapport à l’autre.
Le projet vise à sensibiliser le public sur la notion de désobéissance civique et notamment du délit de solidarité auquel chacun s’expose quotidiennement face à la réalité de la migration, de l’assistance dont une personne en situation de migration a besoin, et dont nous sommes censés les priver.
Deux portes se font faces, avec au seuil de chacune un personnage vidéo projeté. D’un coté un militaire, de l’autre un civil en situation de migration, en bande son les droits de l’homme.
Si vous approchez du civil en situation « irrégulière », les droits de l’homme sont distordus et progressivement rendu inaudibles, le militaire vous menace de son arme. Au contraire si vous allez vers le militaire celui ci aura une attitude bienveillante mais le civil semblera délaissé, démuni …
Installation créée dans le cadre du projet riskchange.eu
[∞] est une installation artistique portant sur le monde médiatisé et hyper automatisé. Elle tourne (en dérision) les dérives des médias contemporains qui diffusent les mêmes informations, parfois erronées, sur les mêmes sujets, de façon massive. La recherche addictive de l’événement stimule nos réflexes instantanés et crée un environnement anxiogène, sans perspective ni réflexion. Ces informations sont produites par des machines et pour des machines. L’installation [∞] présente leur totem et nous demande d’être à la fois le spectateur et la matière première des informations qu’elles diffusent en boucle.
Un partenariat entre le FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur et Le Campus des Sciences et Techniques à Avignon. Années scolaires 2015/2016 et 2016/2017.
Chimères Orchestra est une installation artistique dans l’espace public qui met en scène plusieurs robots-percussionnistes accrochés à des structures urbaines. Ils ont la forme d’insectes, de créatures hybrides échappées d’un zoo pour envahir le territoire de l’Homme. Leurs pattes tapent sur le support pour créer des rythmes, matière contre matière, comme une réponse aux rythmes de la ville, aux activités humaines. La programmation musicale repose sur l’écriture de rythmes évolutifs, du chaos à l’harmonie, en suivant différents mouvements : tribal, répétitif, frénétique, décalé, … Les robots « hackent » la ville, physiquement, et invitent les passants à faire de même, à questionner nos rythmes individuels et collectifs et notre relation ambiguë avec les machines, entre fantasmes technologiques béats et peurs de la perte de contrôle.
Le projet a été initié par Jérôme Abel en 2011 et est porté depuis 2014 par l’association Reso-nance numérique. L’association s’intéresse au rendu artistique et au processus de création. Le développement est réalisé dans notre Fablab, le LFO et documenté. Ainsi, tous les fichiers, les plans de découpe, les schémas électroniques, les codes informatiques, les modèles 3D sont disponibles en licence libre GNU/GPL, inscrivant l’œuvre dans le champ des cultures libres.
Journées européennes du patrimoine, péniche de la Cité des Bateliers de Longueil-Annel, du 17 au 18 septembre 2011 (vidéo).
Exposition à la Science Gallery à Dublin, du 22 juin au 8 septembre 2012 et intervention urbaine à Dublin du 22 au 24 juin 2012 au meeting house square (vidéo).
Théâtre des Bernardines, Marseille, les 15 et 16 octobre 2013 pour le CMMR 2013 (vidéo).
Place du Général de Gaulle, Orléans, du 30 janvier au 15 février 2015 pour Orléanoïdes #3.